Escrime Handisport


Alors que l'escrime en fauteuil roulant est désormais présente sur tous les continents, la France a poursuivi sa progression en nombre et en qualité de tireurs, avec le concours d'enseignants compétents et passionnés. Aujourd'hui, son développement est lié à son intégration dans les salles d'armes traditionnelles, par la création de sections handisports au sein des clubs de la Fédération Française d'Escrime.

 

Depuis 2018, le CER est équipé d'un appareil Handifix financé par le Rotary Club de Reims. Ce type d’équipement, est aisément réglable, démontable et transportable et accepte tout type de fauteuils. Ces derniers sont solidement maintenus dessus, ce qui permet de régler la prise de distance et de différencier la position des tireurs (gaucher ou droitier).

 

 

Fauteuil à gauche : Marc Guéroult (adhérent CER 2016 à 2021) maintenant Toulousain
Fauteuil à gauche : Marc Guéroult (adhérent CER 2016 à 2021) maintenant Toulousain

 

 

LES CATÉGORIES DE HANDICAP

La seule pratique de l'escrime reconnue au niveau international est celle en fauteuil roulant.

La notion du handicap minimum se traduit par une incapacité définitive de l'escrimeur à pouvoir pratiquer l'activité en position debout. En fonction du degré de handicap les escrimeurs sont classés en trois catégories :

les tireurs de la catégorie A ont un bon équilibre du tronc (paraplégies avec une atteinte basse médullaire, amputés membres inférieurs, hémiplégies, séquelles polio, certains IMC),

les tireurs de la catégorie B n'ont aucun équilibre du tronc (paraplégiques avec une atteinte haute médullaire),

les tireurs de la catégorie C (tétraplégique) n'ont aucun équilibre du tronc et une atteinte fonctionnelle des membres supérieurs notamment au niveau de la préhension. C'est la raison pour laquelle, afin d'assurer un bon maintien de l'arme, celle-ci est attachée à la main à l'aide d'un bandage.

 

 

Les bénéfices pour la santé

Sur le plan de la santé, les bénéfices seront les mêmes que ceux observés dans la population générale, en particulier dans la lutte contre la sédentarité, l’obésité et donc la morbidité qui en découle (diabète, hypertension artérielle, insuffisance respiratoire etc.).  Ainsi, l’autonomie est-elle encouragée afin de s’intégrer parmi un groupe d’handicapés ou de valides, grâce à la prise en considération des aspects vestimentaires, matériels et techniques de cette pratique. Elle permet l'intégration avec le monde des valides, car dans les clubs, les tireurs handisport tireront avec des valides. Il en est de même pour les compétitions mixtes handicapés et valides. « C'est une activité sportive complète. Elle permet d'entretenir et de renforcer l'endurance, la forme physique, le système cardiaque, respiratoire et musculaire. Grâce aux entraînements et aux compétitions, elle permet de développer l'autonomie et l'intégration du tireur dans la société du fait des déplacements, des personnes rencontrées dans les clubs, pendant les stages et sur les pistes. »

 

L’apport psychologique

La personne qui devient handicapée physique du jour au lendemain a besoin d’un temps d’acception et de perception de son nouveau « corps » avant d’accéder à la pratique sportive, et notamment dans un sport individuel exigeant, tel que l’escrime.

 

La condition physique

Le sport, en particulier l’escrime, au-delà des efforts de concentration, demande un travail technique intense. Cela permet d’occulter son handicap, quel qu’il soit, et notamment, dans le cas de handicaps « latéraux », de type hémiplégie, par exemple. En effet, la position assise en fauteuil permet de dissimuler pendant la pratique son propre regard sur cette partie de son corps. En termes de rééducation, ce sport est très intéressant pour travailler le contrôle, le redressement et le renforcement du tronc ; mais aussi la force des membres supérieurs, l'extension du coude, le contrôle du poignet, la tenue de l'arme dans la main, la précision du geste, le champ visuel, la coordination tronc – œil – membre supérieur. « Dans un autre cadre, l'escrime permet de développer la persévérance, d'améliorer l'estime de soi. » (citation de Marie Delaporte, kinésithérapeute)

 

Le champ du loisir ou de la compétition

L’escrime handisport peut se pratiquer en loisir, comme en compétition. 

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